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Sang blanc

Noémi Krynen

 

Alors qu'une série de meurtres teinte de rouge la si belle campagne enneigée du Vercors, Édouard, dentiste, revient dans son village après la mort de ses parents. Il y retrouve Renaud, un vieil ami d'enfance, et se lie avec Anna, une jeune serveuse.
Édouard pensait connaître ses parents, mais il n'est pas au bout de ses surprises... Ce séjour qui ne devait être qu'une simple formalité administrative va peu à peu glisser vers l'abîme du passé et bouleverser définitivement son avenir...

 

10 mars 2015

 

9,99 € - Format papier - 204 pages - ISBN 9782372580076

7,99 € - Format EPUB / KINDLE - ISBN 9782372580083

 



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Commentaires: 1
  • #1

    Kevin (mardi, 11 août 2015 09:42)

    Tout d’abord, le lecteur n’a pas tout de suite la vue d’ensemble de l’affaire mais il la dé-couvre petit à petit, flocon après flocon. Comme le dit le résumé, lecteur que nous sommes, pensons qu’Edouard va juste signer des papiers pour le décès et l’enterrement mais chaque page, chaque chapitre renferme un rebondissement qui va donner un autre aspect et donner une autre apparence à l’histoire. L’histoire est comme un boulet de canon dévalant une pente. Au début, cette sphère dé-marre lentement et nous pouvons la suivre en marchant et puis, au fur et à mesure de sa descente, nous commençons à accélérer le pas, à trottiner, à courir, à sprinter. Ce qui nous apparaît comme un tragique décès devient en réalité une affaire sordide et surprenante et cette découverte est appréciée par le lecteur. Après le premier rebondissement, nous voulons – curieux que nous sommes - connaître l’intégralité de ce qu’il se passe dans ce petit village du Vercors. Ce roman joue donc sur la curiosité du lecteur. Dans le cas de ce livre, l’intrigue est justement cette curiosité inassouvie avant la lecture de la dernière page du roman. Comme vous l’avez donc deviné, cette intrigue est assez bien écrite car nous voulons savoir la suite, nous sprintons pour arriver à la dernière page et assouvir notre soif de curiosité. Pour avoir la vue d’ensemble, il faut ajouter toutes les pièces au puzzle et j’invite donc au lecteur de placer ces 204 pièces pour une histoire à vous glacer le sang.
    Ensuite, nous avons également la présence de deux histoires parallèles dans le roman. Ces deux histoires nous apparaissent distinctement et nous ne comprenons pas où cela va arriver par la suite et nous découvrons cela juste avant la fin. Ces deux histoires rassemblées nous donnent un goût sucré de victoire mais d’amers frissons pour la suite des péripéties, le dénouement de l’histoire. Comme je vous l’ai dit, nous ne savons pas ce que les deux histoires ont en commun. Soit je suis un piètre détective soit l’auteure a réussi ce qu’elle voulait et nous donne une interrogation en plus dans le livre. Sauf que je sais que vous êtes en train de lire cette chronique avec avidité. Je pense dès lors que je ne suis pas un mauvais détective. Ces deux histoires sont comme les lacets d’une chaussure. Au début, ils sont très distincts l’un de l’autre mais après quelques coups de main, après quelques dizaines de pages lues, ils se rapprochent pour former un nœud et c’est ce qui se passe dans ce livre. Les deux histoires se rejoignent et s’attachent par un nœud bien solide, un nœud composé d’angoisse, de vengeance et de curiosité. L’angoisse pour les personnages. La vengeance pour les autres. La curiosité pour le lecteur. Ces deux histoires distinctes sont un peu comme une plus forte poussée sur ce boulet de canon décrit dans le premier argument car notre curiosité va être encore plus grande. Nous voulons encore plus avoir la fin devant les yeux. Cela nous frustre. Nous avons les deux bouts de ficelle en main mais nous n’arrivons pas à les nouer et pourtant, quand nous arrivons à le faire avec l’aide de l’auteur, nous trouvons cela tellement simple. Encore bravo à l’auteur.
    Pour terminer, les personnages sont assez surprenants car quand nous croyons les connaître, tout bascule et notre avis change. Nous avons les personnages principaux mais également secon-daires et au fur et à mesure que le boulet de canon dévale la pente en y arrachant l’herbe, nous voyons ce qui se cache sous la carapace des personnages. C’est encore un phénomène qui émerveil-lera le lecteur. Nous – en tant qu’humains – pensons toujours avoir raison mais lorsque notre illusion se brise en quelques lignes, nous sommes dépaysés et poussons un peu plus cette boule de fer vers le bas de la pente pour voir pourquoi on s’est trompé. C’est un peu comme un étudiant. Je prends cet exemple car j’en suis un. Imagions l’étudiant qui fait son job et étudie parfaitement sa leçon pour le lendemain. Il réalise son interrogation et pense avoir tout juste et il découvre qu’il a beaucoup de réponses mauvaises. Son premier réflexe est de voir où se trouvent ses erreurs et d’essayer de savoir la bonne réponse. Quand nous apprenons que notre point de vue sur les personnages est erroné, nous cherchons, comme l’étudiant, les bonnes réponses, les failles pour corriger notre test, notre point de vue. Comme quoi, les apparences sont souvent trompeuses et ce livre illustre cela. Nous trouvons que certains personnages que l’on considérait comme des victimes sont des crapules et inversement mais je vous laisse découvrir cela.

    En conclusion, je recommande ce livre qui m’a emmené au bout de ces 204 pages de manière assez rapide. Il en vaut le coup malgré qu’il ne comporte pas beaucoup de pages.