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Palissade

Franck Villemaud

 

À sa sortie de l'hôpital psychiatrique, où il a séjourné un temps suite à une séparation douloureuse, Fred emménage dans une petite maison en arrière d'un immeuble, avec pour unique voisin Roland, ancien légionnaire d'une cinquantaine d'années. Sur fond d'alcool et de rock'n'roll, une amitié trouble et déjantée va alors se nouer entre eux, dans le décor inamovible de leur cour commune que divise une vieille palissade en bois. Jusqu'à ce que le passé s'invite à la fête…

 

10 décembre 2014

 

9,99 € - Format papier - 180 pages - ISBN 9782372580052

7,99 € - Format EPUB / KINDLE - ISBN 9782372580069



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Commentaires: 6
  • #1

    alain (jeudi, 11 décembre 2014 15:53)

    Je m'attendais pas en ouvrant le livre de Franck Villemaud a y entendre autant de musique ...a devoir passer des heures sur YouTube afin de découvrir ou redécouvrir tous les morceaux qui jalonnent le roman....et ils sont nombreux. Mais le paradoxe ne s’arrête pas là , le livre commence au chapitre 27 et par la mort du protagoniste principal......je suis dérouté mais harponné, je ne peux que continuer et je rencontre alors encore cette musicalité dans des dialogues rock’n’roll mais aussi avec les deux personnages qui s'inscrivent tel les deux faces d'une galette d'un vinyle : Face A : Fred , certainement un beau gosse tout en sensibilité, sorti recensement d'un HP, se remettant d'une ancienne liaison en plongeant dans une autre Face B : Roland, ancien légionnaire, bourru aux comportements primaires...un vieux chien bâtard cherchant un peu partout des signes d'affections le point commun de ces deux faces : la musique, l'alcool et cette palissade que Roland franchit un peu facilement , trop facilement ......jusqu’au point de non retour. "Palissade" est une belle surprise et son adaptation théâtrale ne peut qu’être une réussite ne serait pour que la bande son car elle est l'illustration parfaite de la citation du moraliste Joseph Joubert : " La musique a 7 lettres et l’écriture 26 notes"

  • #2

    Taurnada Éditions (jeudi, 11 décembre 2014 17:49)

    Bonsoir Alain,

    Merci pour ce commentaire original et inspiré ! :)

    À bientôt...

  • #3

    Kevin (dimanche, 02 août 2015 21:31)

    Tout d’abord, ce livre excelle par son vouvoiement et ses dialogues. Le roman traditionnel se qualifie par son utilisation de la troisième personne du singulier et des dialogues moins présents que des descriptions au langage familier mais respectant une certaine dignité littéraire. Nous pouvons trouver d’autres romans qui préfèrent utiliser la première personne du singulier pour mieux plonger le lecteur, c’est une stratégie d’authentification du roman. Puis, nous avons ce roman où le personnage principal nous adresse directement la parole en nous vouvoyant et où les dialogues au langage familier voire argotique nous laissent sans voix. C’est un pari risqué de la part de l’auteur. Le lecteur doit avoir l’esprit ouvert à cela et je dois vous avouer que j’ai dû m’y habituer et une fois habitué, j’avais toujours ce sentiment d’étonnement qui restait en moi. Comme je l’ai dit, certains pourraient voir à travers cela une insulte pour notre belle langue française, une dépravation de sa beauté pour écrire et l’utiliser d’une manière familière, dénué de tout lyrisme que certains auteurs arrivent à lui faire prendre ou tout simplement sans beauté que les autres pratiquent. Si vous avez l’esprit ouvert à un autre genre de roman, à une histoire parlée, à une pièce de spectacle pour enfants/adolescents voire adultes, alors, vous resterez étonné comme moi jusqu’à la fin du récit. Franck Villemaud a joué avec le feu et le résultat peut être intéressant si nous sommes enclins à accepter le nouveau. Je n’ai jamais dit non à cela et je dois vous dire que c’était un point assez important dans l’étonnement.
    Ensuite, autre élément étonnant dans ce livre, c’est le rock’n’roll. Je suis plus du genre Neue Deutsche Härte (Rammstein, Oomph ! …) et Rap Rock (Hollywood Undead) pour détendre l’ambiance. Je dois vous avouer donc que le rock’n’roll prend un peu des nuances de symphonies pour moi mais ce n’est pas pour cela que je voulais citer cette découverte. Ce livre est une claire invitation à découvrir le monde de ce genre musical. J’ai déjà lu des livres qui donnaient des titres d’autres ouvrages littéraires mais ici, pour chaque chapitre du livre, pour chaque grande partie, nous avons une invitation à écouter un morceau choisi par le narrateur qui reflète l’ambiance générale qui se dégage des phrases. Ainsi, dans un moment tragique, nous aurons une musique plus douce, plus lente, plus mélodrame tandis que quand nous lisons un moment plus mouvementé, la musique prend des accès de folies pour nous emporter dans un tourbillon de sensations. L’idée en elle-même n’est pas mauvaise mais malheureusement, quand je suis chez moi, je ne lis pas en musique. C’est néanmoins encore un pari risqué de la part de l’auteur que nous pouvons féliciter pour avoir osé, pour avoir tenté. Je tiens aussi à féliciter Taurnada pour avoir aussi osé le publier car ce livre, peu d’entre vous l’apprécieront à sa juste valeur mais ne vous arrêtez pas de lire car le dernier argument vous plaira si ces deux-là ne vous ont pas encore donné le goût de le lire.
    Pour terminer, cette histoire (car c’est bien une histoire racontée par quelqu’un) est aussi folle que la personne qui la raconte. Un peu de folie n’a jamais fait de mal dans notre monde si sérieux et ennuyant. Puis, nous avons tous un brin de folie plus ou moins plus grand et ce livre est fort intéressant pour cela. Nous pouvons ne pas réfléchir et trouver les deux premiers points de mon argumentation comme quelque chose de complètement percutant pour ne pas lire ce roman. Si on ne s’interroge pas sur ses lectures, je trouve cela fort regrettable car on ne retiendra pas le sous-entendu du roman. Je me suis donc beaucoup interrogé sur les deux premiers arguments et le résumé et en pleine lecture, j’ai compris. Nous ne devons pas oublier que le narrateur est un aliéné qui a fait un petit séjour en hôpital psychiatrique et là, ces deux premiers arguments prennent un goût des plus exquis dans notre bouche. J’ai dit que nous avions tous un petit brin de folie en nous mais le narrateur n’est que folie pure et voilà pourquoi nous n’apprécions pas à sa juste valeur les deux procédés innovants. Une fois que nous nous sommes mis dans la peau d’un dément, nous comprenons donc cette valeur, ce goût et nous ne pouvons que lire le livre chapitre après chapitre pour atteindre le point final. Encore très risqué.

    En conclusion, je recommande ce livre aux esprits ouverts à de nouveaux procédés littéraires, à une nouvelle découverte de littérature car ce livre est unique, exceptionnel si on s’y intéresse, si on le creuse.

  • #4

    Chouca (vendredi, 07 août 2015 18:23)

    Cet ouvrage est une pure tuerie !!!!!!!!!!!!

  • #5

    Chouca (vendredi, 07 août 2015 18:24)

    https://www.youtube.com/watch?v=r6dcWC7rZgA Hommage

  • #6

    Valerie LOPEZ (mardi, 09 février 2016 21:44)

    Mon avis sur le livre Palissade ? un livre tout simplement étonnant, parfois déstabilisant, un style vraiment particulier mais auquel on adhère rapidement .Le fait que l'auteur interpelle régulièrement le lecteur créer une sensation de proximité agréable.
    2 personnages complètement déphasés, on entre dans leur duo sans comprendre vraiment ou cela va nous mener..mais la fin m’a complètement scotchée !
    Une lecture vraiment agréable, rapide et j’aimerai beaucoup voir la mise en scène théâtrale qui en ressort !