Ne dit-on pas que le monde est fou ?
Miguel et Rémy, deux agents de la compagnie des eaux, vont l'apprendre à leurs dépens.
En pleine nuit, un camion meurtrier et un incident dans les égouts vont les conduire dans les méandres du réseau souterrain. Mais, à chaque retour à la surface, ils vont découvrir une autre
réalité et affronter tous les dangers dans… un monde qui part en vrille.
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Annick (vendredi, 01 mars 2024 13:33)
Une trentaine de pages où l'on va vivre sous terre avec Miguel et Rémy, deux agents de la compagnie des eaux. Ils feront des apparitions à la surface et découvriront à chaque fois un monde différent, mais qu'en est-il réellement! Là est toute l'histoire…
Je ne connaissais l'auteur que par son nom diffusé je pense sur les réseaux. j'ai découvert son écriture avec ce texte court mais intense. Si ses romans sont aussi incisifs ce sera un auteur à suivre.
"Le monde part en vrille" nous démontre qu'à chaque sortie les deux hommes entrevoient ce qu'il pourrait arriver dans quelques années quant au climat, aux réseaux sociaux, à l'incivilité… mais comme je l'ai écrit précédemment la chute n'est peut-être pas celle à laquelle on pourrait penser! À suivre…
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Virginie (jeudi, 05 décembre 2024 13:25)
Miguel et Rémy, deux égoutiers, sont en intervention à Clermont. Ils descendent dans les canalisations pour voir ce qui bouche le réseau souterrain. Ils n’ont pas fait 500 mètres qu’ils entendent des bruits très forts au-dessus d’eux. Alors, à la bouche d’égout suivante, ils remontent pour découvrir une scène d’apocalypse. Ils ne sont plus à Clermont mais à Liancourt, au milieu d’une guerre civile déclenchée par une cause ubuesque…
Ils sont contraints de replonger dans les canalisations pour sauver leur vie. Ils vont ainsi sillonner le département. A chaque remontée, ils sont confrontés à un nouveau danger, vont croiser des gens en souffrance. A chaque fois, incapables d’apporter leur aide, ils n’ont d’autre choix que de redescendre dans le réseau souterrain.
Malgré un début un petit peu poussif, on est vite embarqués dans ce récit. En effet, ici pas de place à l’attente. Cette nouvelle dystopique fait 30 pages, autant dire que le rythme est rapide. Les deux protagonistes vont être confrontés à toute la noirceur, l’ambiguïté et la folie des Hommes. A leur dérive et leur cruauté. Ils vont se retrouver face à des situations aberrantes auxquelles ils ne sauront pas réagir et s’adapter. Ils prendront à chaque fois le choc en pleine tête…
Ca fonctionne plutôt bien. On se prend vite d’amitié pour les deux « héros », on se retrouve facilement dans leurs réactions.
L’auteur a aussi publié des romans; je suis curieuse de les découvrir.
La chronique sur le blog:
https://lyseelivres.wordpress.com/2024/12/04/le-monde-part-en-vrille-david-belo/