Goliat
La mer de Barents, au large des côtes norvégiennes : Goliat, une plateforme pétrolière en proie aux éléments déchaînés, est le sinistre théâtre d'une série de meurtres odieux.
David Corvin, ex-agent du FBI, va devoir utiliser toutes ses compétences pour stopper l'hécatombe.
Mais au bout du chemin, il risque de perdre son âme…
Et bien plus encore…
3 septembre 2020
9,99 € - Format papier - 256 pages - ISBN 9782372580748
7,99 € - Format EPUB / KINDLE - ISBN 9782372580755
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Sonia Boulimique des Livres (jeudi, 03 septembre 2020 13:17)
Lors du prologue, nous sommes en 2019, et nous faisons connaissance avec David Corvin, qui boit plus que de raison afin de tenter d’apaiser sa colère. Beaucoup d’interrogations émergent de ce début alléchant.
Ensuite, les chapitres s’enchainent, le lecteur est propulsé en 2016, où nous retrouvons David qui essaye de sauver son mariage avec Abigäel. On en profite pour apprendre que David s’est fait renvoyé du FBI, mettre un coup de poing dans la gueule de son supérieur ne peut qu’être mal vu en effet�…Abigäel, quant à elle, est chercheuse en biotechnologie et est affectée à une mission au large de la mer de Barents, sur la plateforme pétrolière Goliat.
Octobre 2015. Les agents spéciaux Munny et Diaz rejoignent l’Inspecteur Curtis, de la Police de San Francisco, sur une scène de crime glauque et atroce. La victime est dans un sale état. Cinquième meurtre à l’actif d’un serial killer au mode opératoire bien particulier.
Juillet 2013. Maggie attend le retour de son mari avec impatience pour lui annoncer qu’elle est enceinte. Franck se rend à l’aéroport accueillir sa femme et sa fille. La vie des ces deux familles va basculer inexorablement vers l’horreur.
Bon, c’est à ce moment-là que j’ai pris des notes, par peur de me perdre dans l’espace temps et dans tous ces personnages, et que j’ai commencé à craindre le pire. J’avoue avoir du mal avec les constructions de ce type. J’ai donc continué ma lecture avec tous mes préjugés.
J’ai bien vite laissé de côté mes idées reçues, car le plaisir de lecture a été bien présent. Le changement régulier d’époque évite la monotonie, et nous donne des indices, nous permettant de comprendre et de poser les bases de notre réflexion. J’ai découvert assez rapidement l’identité du tueur, mais j’ai pris un réel plaisir à suivre le jeu de piste de l’auteur. Toute la partie sur la plateforme pétrolière transforme le récit en un huis-clos oppressant et totalement anxiogène. Un courant d’air glacé nous parcourt l’échine, l’atmosphère devient lourde, le huis-clos nous étouffe.
J’ai dévoré ce roman en un après-midi, tellement j’étais bien entre ses pages. Il faut dire que Mehdy sait y faire ! Une plume accrocheuse et très énergique, des rebondissments à la pelle, des cadavres comme s’il en pleuvait, un rythme de dingue. Comment captiver son lectorat malgré un début qui dévoile tout ou presque ? Lisez « Goliat », et vous aurez la clé. C’est juste du grand art.
Quant à la fin, elle m’a trucidée. La dernière scène d’action était tellement photographique que j’en ai eu la chair de poule. L’épilogue m’a serré la gorge. Les larmes n’étaient pas bien loin, c’est certain.
Je remercie les Éditions Taurnada et Joël Maïssa pour cette lecture.
#Goliat #MehdyBrunet #Taurnada