Découvrez « L'Ombre du prédateur »

Feuilletez les premières pages du nouveau roman de Gérard Saryan, « L'Ombre du prédateur ».

 

Disponible aux formats papier & numérique le 14 mars 2024...

 

Versions papier et e-book en vente ici.


Écrire commentaire

Commentaires: 1
  • #1

    Le Ressenti de Jean-Paul (vendredi, 17 mai 2024 19:30)

    Avant toutes choses, je tenais vraiment à remercier Joël, des éditions Taurnada pour sa confiance régulièrement renouvelée !

    “L'Ombre du Prédateur”, est la suite de “Sur un arbre perché”.
    Il peut se lire seul, mais ne serait-ce que pour découvrir la très belle plume de Gérard, ce serait dommage de le manquer.

    Afin de donner envie aux jeunes de s'engager, et mettre en avant la gendarmerie, la capitaine Agnès Demare est envoyée à Lambecq, dans l'Indre, avec une influenceuse, Jade, spécialiste des réseaux sociaux, suite à la découverte du corps d'un jeune homme de 19 ans crucifié sur une plateforme au milieu d'un lac, afin de coopérer avec les gendarmes.
    Le jeune homme, venait de disparaître, ainsi que sa jeune sœur Betty, toujours portée disparue. Les gendarmes pensent qu'elle s'est sauvée après le massacre de son frère.
    Mais une seconde intrigue vient interférer l'enquête en cours. Un tueur en série, “La Demoiselle”, arrêté par Agnès et un de ses collègues quelques années plus tôt a perdu la mémoire suite à une tentative de suicide où il restera plusieurs années dans le coma.

    Commence alors une enquête mystérieuse, où les deux intrigues vont se croiser !

    Gérard, comme dans son premier opus, nous propose un récit très réaliste, avec une écriture directe et incisive. Il nous entraîne entre passé et présent, par le biais de chapitres courts et attractifs. C'est sombre, dérangeant parfois, mais le rythme est tellement soutenu, que j'étais happé par ses mots !
    Durant toute ma lecture, j'ai essayé de trouver la chute, mais en vain. Chaque chapitre amenait de nouveaux éléments qui bousculaient mes idées premières.

    Et puis, arrive une autre petite fille enlevée, depuis plusieurs et jamais retrouvée ! Maeva Laffont. Nouvelles recherches, nouvelles preuves et tout est à reprendre depuis le début…

    Avec ses deux romans Gérard, entre pour moi de plein pied, dans le monde du polar, mais pas que…
    Il maîtrise parfaitement les ambiances sombres et menaçantes.

    Avec un final “éblouissant”, et malgré tout d'une grande simplicité, je vous recommande vivement ce livre alternant entre tension, tristesse, angoisse et… soulagement ?
    Faites-vous votre propre opinion, afin de comprendre pourquoi toutes ces disparitions et ces meurtres qui s'enchaînent !


    ÷÷÷÷÷÷÷

    Extraits :

    « Jugeant qu'elle était assez éloignée, elle se mit à courir dans l'obscurité de cette forêt. Maëva Laffont, 6 ans, fuyait aussi vite que le lui permettaient ses petites jambes. Par deux fois, elle faillit tomber, mais récupéra in extremis son équilibre en s'appuyant contre des branches à sa portée. Au loin, elle entendit le loup se lancer à l'assaut de sa proie. Avec rage.
    Soudain, d'autres bruissements.
    Maëva les devinait. Chacune de ses foulées était étouffée par une autre, plus énergique, plus prononcée, et plus rapide aussi. Paniquée, affolée, elle sentit des larmes couler le long de ses joues. La collision était imminente et la terreur se jouait d'elle. »

    « “C'est pas possible ! C'est pas possible !”
    C'est pas possible !
    La phrase tournait en boucle dans son esprit. Yann Vairelles était en passe de perdre pied. Sa détresse absolue ressemblait à celle d'un homme face à l'inimaginable. Il plongea dans l'eau glacée, ignorant le choc thermique et les quelques mètres encore à parcourir, accompagnant chaque mouvement de bras d'un cri strident.
    Transi de froid, il posa enfin une main sur le plan-cher. Une forte odeur métallique lui donna envie de vomir. Des dizaines d'oiseaux affamés étaient agglutinés sur… un cadavre. »

    « Face à elle, la beauté à ciel ouvert. Recouvert de cette brume du matin qui s'étalait tel un manteau neigeux, le paysage s'ouvrait devant ses yeux et ressemblait à une calanque. Elle retira son téléphone portable de son brassard afin d'immortaliser l'instant. La qualification “d'écrin de verdure” que l'on attribuait à Lambecq prenait ici tout son sens. Ensoleillé, nul doute que le lieu devenait l'un de ces merveilleux endroits que seule la nature pouvait offrir. »