Découvrez « La Machine à brouillard »

Découvrez le début du roman La Machine à brouillard, de Tito Desforges.

 

 

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La Machine à brouillard

 

Mac Murphy est un soldat d'élite. Mac Murphy est fort. Mac Murphy est dur. Mac Murphy est fou. Mac Murphy trimbale dans sa tête une épouvantable machine à brouillard qui engloutit ses souvenirs, sa raison et l'essentiel de son âme, morceau après morceau.
Quand les habitants de Grosvenore-Mine, ce village perdu dans les profondeurs de l'Australie, se hasardent à enlever la fille de Mac Murphy, ils ne savent pas à quel point c'est une mauvaise idée.
Une époustouflante plongée dans l'amour d'un père pour sa fille et dans les tréfonds de la démence d'un homme. Inlâchable. Attention : cauchemar.

 

La Machine à brouillard

Disponible aux formats papier & numérique le 13 février 2020...

 

Versions papier et numérique en précommande sur Amazon ou la Fnac.


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Commentaires: 4
  • #1

    le Bison (mercredi, 12 février 2020 08:52)

    J’ai soif. J’ai envie de revoir Vol au-dessus d’un nid de coucou. Enlevez-moi cette camisole blanche. Détachez-moi. Libérez, délivrez. Ma fille. Je divague. Brouillard.

  • #2

    Annick (jeudi, 13 février 2020 10:22)

    Que se cache-t-il derrière la machine à brouillard. Qui est vraiment Mac Murphy. Qu'est devenue sa fille Louise. Comment réagiriez-vous si l'on vous enlevait la vôtre?

    On entre ici dans la tête et les dialogues de Mac avec le docteur Zimmers, on sait qu'il se passe quelque chose de pas très clair. Entre folie et expérimentation, la mémoire de Mac nous rend des dialogues ponctués de loupées, de répétitions, d'oublis, la seule certitude qu'il a : c'est qu'il faut retrouver sa fille.

    "Peu souffert mais pas dormi. Non, c'est le contraire. Peu soumis mais pas dorf… Non. Peu dormi mais pas souffert, voilà! Me suis occupé à rédiger dans ma tête le texte d'aujourd'hui. Fait du bien beaucoup de bien bien bien."

    Entre sommeil médicamenteux et écriture celui-ci essaie de reprendre le chemin sur lequel il s'est perdu, et cherche en utilisant tous les moyens en sa possession, jusqu'à décimer une ville entière à retrouver Louise.

    "Manger, oui, sûrement. Manger quoi? Avais-je commandé quelque chose? Ma seule certitude, c'était que j'y étais venu avec Louise, ma fille chérie, que je m'étais absenté quelques minutes pour… pour… pour je ne savais quoi et qu'elle devait être là, à m'attendre."

    J'ai beaucoup aimé la construction de ce roman, les dialogues, avec insertion des écrits de Mac. Ce brouillard omniprésent qui en un clin d'œil fait dériver sa mémoire et nous entraîne avec lui.
    Cette tension extrême dans les paroles de Mac, ce sentiment de brume omniprésente, le chemin qu'il parcours, on le ressent comme une pression, une avidité à aller au bout du parcours. Une très belle découverte de cet auteur et j'en remercie les éditions Taurnada et Joël Maïssa. A lire d'une traite, tellement prenant!

  • #3

    Sandra - L'instant des lecteurs (jeudi, 13 février 2020 18:40)

    Mais quel est ce brouillard qui entre dans ma tête, des morceaux de brume qui m’empêche…
    … de me concentrer Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur ! Oui car ce livre est dingue ! On plonge dans les méandres d’un esprit fou… Encore une merveilleuse découverte de Taurnada Editions ! Merci à Joël pour ta confiance 

    Nous voici aux côtés de Randy Mac Murphy Soldat et père de la petite Louise.
    Un échange est en train de s’opérer entre les docteurs Zimmer et Jovic puis le patient, Mc Murphy ou Nicholas Forman…
    Forman entre dans un programme, « le chemin mémoire ». Il s’en fiche de ce p*tain de traitement ! Lui ce qu’il veut c’est qu’on lui dise où se trouve sa fille !
    Avec le corps couvert de cicatrices, il n’a d’autre choix, que de répondre aux médecins. Il doit prendre le traitement, il doit écrire, raconter son histoire. Il doit retourner dans les méandres de ses souvenirs et les transcrire. Mais la machine à brouillard est là, tapie dans l’ombre… Elle embrume son esprit et le bouscule, le fait basculer… Que s’est-il passé dans ce village de dégénérés ? Qu’ont-ils fait ?
    Arrivera-t-il à dissiper suffisamment le brouillard pour retrouver sa fille ?

    Tito Desforges nous plonge dans un amour sans limite d’un père pour sa fille. Sa raison de vivre, sa raison d’être c’est elle. Mais son cerveau est resté dans les campagnes du Vietnam, dans le Bush Australien, dans …
    Grosvenore-Mine l’a détruit. A moins que… Attendez, encore ce brouillard qui vient empêtrer mon cerveau, mon cerveau, mon cerveau, rah !!! Je ne sais plus…

    Ce livre est une descente aux fersen, aux enfers oui c’est ça. Il nous accroche par l’âme et nous noue par son âme. La beauté des mots, des tournures de style, de phrases, de folie.
    Des références cinématographiques aux petits oignons, un rythme parfaitement dosé, une montée vers le suspens, une descente dans l’abîme, un zeste d’humour noir et une rageur d’amour.

    Ce livre est complètement dingue ! Une fin inattendue et un format inhabituel.
    En effet, nous plongeons à la fois dans les enregistrements vidéos d’un docteur et de son assistant. Mais également dans la tête de Mac Murphy ou Nicolas Forman.
    C’est tellement bien fait ! Un coup de folie, un bourp de couillard, un coup de brouillard, une machine infernale qui nous fait tourner en bourrique.

    Ce livre nous laisse, mon Bibou Lecteur et moi-même, pantois ! Nous ne vous en dirons pas plus, il ne tient qu’à vous de vouloir ou non dissiper le brouillard ;)

    Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, découvrez ce cri d’amour d’un père pour sa fille. Une machine à fumée qui laisse s’envoler les souvenirs, de ce médicament qui permet de réparer peut-être un peu, de raccommoder quelques trous… Plongez sans plus attendre dans « La machine à brouillard » de Tito Desforges

  • #4

    Mélissa #LKM (lundi, 17 février 2020 17:39)

    Mac Murphy est le genre d’homme à qui on ne cherche pas de poux. Traversant le bush avec sa fille, Louise, il ne craint rien. Du moins, c’est ce qu’il croyait… Car il n’a pas été très inspiré de faire une halte à Grosvenore-Mine – un bled avec un nom si peu engageant, je prends sur moi et je continue de crever de soif. Aussi avenants que l’appellation de leur bourg chante à l’oreille, les clients du bouge qu’il choisit jettent un regard de travers à l’étranger, sans trop s’en soucier. Et ça, ça déplaît un peu à Mac Murphy. Allons bon, il s’est arrêté pour se désaltérer, pas pour un brin de causette. Le gros problème, c’est qu’en sortant des toilettes, la petite Louise a disparu. Ils ne se sont vraiment pas attaqués à la bonne personne…

    La construction de ce roman est intéressante et entraînante, le récit de Mac Murphy étant entrecoupé de rapports médicaux et d’« entretiens » entre le héros et les docteurs Zimmer et Jovic. Pourquoi des médecins ? Choc post-traumatique ? N’oublions pas que notre bonhomme a fait le Vietnam, et dans sa tête, parfois… la machine à brouillard se met en marche. Rapidement, rêves et cauchemars le disputent à la réalité, et entre les deux, la frontière est mince… Vous en savez assez, en dire plus serait trop en dire. Le personnage de Mac Murphy, abouti, a les épaules assez larges pour porter toute cette histoire, et ne peut laisser indifférent – j’adore les types un peu borderline qui sortent vite de leurs gonds, j’ai été gâtée – et la syntaxe sporadiquement décousue dont l’a affublé l’auteur sert l’ambiance oppressante qui règne jusqu’aux dernières pages. Un seul regret, pour ma part : avoir compris trop tôt. Mais Tito Desforges a d’excellentes références, et confronte à merveille son lecteur à des émotions brutes. Il faut une certaine audace pour écrire un roman comme celui-ci en France. Une bonne démonstration de la folie humaine, ou quand la psyché n’en fait qu’à sa tête…