La mort est parfois préférable
Yan est flic à la police judiciaire de Lille.
Depuis quelque temps, un « passager clandestin » s'est invité dans sa vie : « l'Araignée », c'est le surnom qu'elle lui a donné.
Alors que Yan traque l'auteur du meurtre d'un journaliste connu pour ses reportages à sensation, elle n'a pas d'autre choix que de composer avec son « invisible ennemie » :
insidieuse, omniprésente, l'Araignée tisse sa toile, cuisante morsure dans ses chairs survenant n'importe où, n'importe quand…
En parallèle, Brath, son collègue, enquête sur la mort étrange d'un homme retrouvé décapité, assis au volant de sa voiture, la tête reposant sur la banquette arrière.
En équilibre sur un fil, Yan ne baisse pas les bras, avance sur son chemin de douleurs au risque de se perdre… définitivement.
8 septembre 2022
9,90 € - Format papier - 256 pages - ISBN 978-2-37258-106-6
7,99 € - Format EPUB / KINDLE - ISBN 978-2-37258-107-3
La presse, les blogs, etc. Ils en parlent : Ici
Chantal (samedi, 19 novembre 2022 16:21)
Alors comment vous dire ? J’ai aimé cette histoire mais en même temps septique, je m’attendais à plus sans doute.
Yan Lebrun est réveillée par une horrible douleur surnommée : l’araignée. Une araignée qui commence à être connu car c’est une vraie maladie que je connais personnellement. Elle est flic à la police judiciaire de Lille. Brath est son collègue de travail et son meilleur ami. Il se doute que son amie va mal mais pouvoir mettre un mot dessus même si elle essaye de le cacher.
Dans ce roman, il y a deux enquêtes en même temps. Ils vont former deux équipes. La première sur une série de suicides et l’autre sur le meurtre d’un journaliste Alex Bergerac.
Pourquoi les gens se suicident-ils de manière aussi violente ? Qui en voulait autant au journaliste ?
Nous suivrons les enquêtes au jour le jour, en même temps que l’état de santé de Yan qui empire de jour en jour. Bratt finira par connaître la vérité et l’aidera comme il pourra.
« Je te savais forte, mais là, je reconnais que je suis face à une guerrière ».
J’ai aimé suivre ces deux enquêtes en même temps, malgré cela, j’ai trouvé que parfois c’était un peu long. L’intrigue est très bien menée, on cherche à comprendre si tout est liée, pourquoi et comment.
Je recommande ce roman pour les amateurs de thriller.
maya_lectures (samedi, 12 novembre 2022 16:18)
La mort est parfois préférable est un polar psychologique, on va suivre les éléments de la PJ de Lille en face de résoudre deux crimes, le premier est le meurtre d’un journaliste tué dans son domicile, suivi d »une série d’agressions et de tentatives d’assassinats (serial killer ?) l’affaire va être attribué à Yan, elle sera épaulée par son collègue Mika en parallèle son ami Barthélémy dit Brath est sur une enquête de double suicide dont le procédé est bien étrange et horrible , pour les aider à résoudre les enquêtes Yan fera appel à son ancien professeur en criminologie (perso, j’ai adoré ces parties de l’enquête, j’avais eu l’impression de regarder un épisode de la série esprit criminel même si parfois, c’était un peu long.) bizarrement Yan va être le lien entre les deux affaires comment et pourquoi je vous laisse découvrir .Sacha Erbel nous offre un policier passionnant et surtout intelligent ; ce genre de lecture d’où on ne sort pas bête, on en sort toujours avec un plus , sous fond d’une ‘intrigue policière l’auteure met en exergue une pathologie mal connue « l’endométriose » qu’ elle surnommé « l’araignée » , cet handicape sournois qui condamne les femmes au silence par peur du regard suspicieux de la société (ces femmes qu’ on traite de comédiennes, de chochottes, parfois même de feignasses) en décrivant les souffrances et le quotidien de Yan son courage surhumain pour mener sa vie professionnelle , c’est le combat de milliers de femmes qui est décrit ,l’auteure est arrivée brillamment à imager les conséquences et les méfaits de cette bête ; qui dévore ses proies de l’intérieur. Un travail subtil et intelligent, un mariage de thriller et manifeste qui se lit passionnément.
Sophie DUJARDIN (mercredi, 09 novembre 2022 11:19)
C’est avec La mort est parfois préférable – son quatrième roman, que je découvre Sacha Erbel.
Et quelle belle découverte !
La mort est parfois préférable est un très bon polar bourré d’atouts majeurs.
Tout d’abord, c’est un récit très féminin, malgré la violence de certaines scènes. L’auteure met en scène Yan, une jeune flic de la police judiciaire à Lille, et quelques-uns de ses collègues.
La bienveillance généralement suscitée par la présence d’une femme dans un milieu essentiellement masculin est très bien exploitée ; Sacha Erbel en fait un fil conducteur de son récit. Cette cohésion est inspirante et vivifiante.
Autre fil conducteur – là aussi très féminin : le mal qui ronge Yan. La jeune femme souffre d’endométriose, une pathologie contre laquelle elle lutte à grands coups de médicaments et en silence. Un peu comme une maladie honteuse qu’on ne veut pas dévoiler à l’entourage par risque de paraître faible ou fragile. J’ai ressenti l’endométriose comme un personnage à part entière de la vie de Yan.
Autre aspect très féminin du récit : les descriptions. Elles sont exemptes de digressions mais on sent que l’auteur pose sur les choses un regard très précieux, très raffiné.
C’est dans ce contexte que vont se dérouler en parallèle deux enquêtes très glauques et bien articulées. Je ne vous en dirai pas davantage : je vous invite à les découvrir et à en démêler les fils (c’est du lourd !).
Tout ce que je peux vous en dire, c’est que la plume enlevée et spontanée de Sacha Erbel saura vite vous plonger au cœur du vieux Lille pour une aventure sans pareille. J’ai beaucoup aimé cette écriture enthousiaste et authentique, révélatrice d’une auteure intelligente et fine qui sait nous emmener dans un ascenseur émotionnel de haute voltige.