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HAIG - Le Secret des Monts Rouges

Thierry Poncet

 

Des tronçonneuses et de l'alcool. Voilà ce que vend l'aventurier Haig, sur sa péniche la Marie-Barjo, à travers la jungle, dans le Cambodge tout juste libéré de la guerre, depuis le fleuve Mékong jusqu'au pied des mystérieux Monts Rouges. Mais quel est cet être qui semble répandre la mort devant lui ? Qui est cette Espagnole trop sexy pour ce far-west des camps forestiers cambodgiens ? Pourquoi a-t-elle absolument voulu le suivre ?

 

18 janvier 2016 ARRÊT DE COMMERCIALISATION

 

9,99 € - Format papier - 218 pages - ISBN 9782372580182

7,99 € - Format EPUB / KINDLE - ISBN 9782372580199



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Commentaires: 3
  • #1

    Les lectures de Kevin (jeudi, 17 mars 2016 20:52)

    Après quelques jours de sa sortie officielle, j’ai l’immense privilège de vous délivrer un avis sur ce livre d’aventure de Thierry Poncet. Lorsque Taurnada m’a proposé de lire ce livre et après la lecture du résumé, je ne pouvais refuser. Quel lecteur serait assez fou pour refuser une aventure à travers la forêt du Cambodge ? J’ai pris mon sac-à-dos et ma boussole et je me suis lancé dans l’aventure de ce roman et de sa chronique.

    Tout d’abord, ce que j’adore fortement dans les romans d’aventure, c’est de pouvoir voyager dans des endroits reculés mais tellement épatants. Les grandes villes, la civilisation, Internet … tout disparaît dès que l’on ouvre les premières pages et que nous sommes happés sur le Marie-Barjo de notre ami Haig. En tant qu’Européen, nous ne pouvons qu’être impressionnés par la forêt luxuriante aux arbres qui s’étendent jusqu’à l’horizon, les fleuves délimités par du béton coulé de nos mains, les hameaux de cabanes. Nous voyons un paysage qui n’est pas encore détruit entièrement par l’Homme, un endroit dans lequel Mère Nature survit encore. J’étais comme un petit enfant que l’on emmène pour la première fois dans une fête foraine. Sauf que là, je ne m’extasiais pas devant les différents manèges et les ampoules de couleur mais bien devant un pays d’Asie méconnu et qu’on ne visitera probablement pas durant notre vie. Même si nous allons le visiter, nous logerons dans un hôtel et n’irons jamais au cœur même de cette jungle à vivre des aventures dangereuses. Ce livre m’a donc permis de visiter, de voyager et, je peux le dire, de redécouvrir la nature, le naturel, la Terre avant qu’on la modèle à notre image. Je pense que, dans un roman d’aventure, c’est essentiel de se sentir dans un autre endroit méconnu, sauvage, dangereux pour pouvoir nous habiller en Indiana Jones des temps modernes.
    Ensuite, j’ai apprécié les personnages et leur caractère. Je parle aussi bien des compagnons de la péniche que ceux qui sont secondaires et qui jouent un rôle assez court dans l’histoire. Tout d’abord, nous pouvons voir l’effet du capitalisme et du marketing à l’état brut et l’effet que cela donne aux nations asiatiques. Je pense que c’est assez intéressant d’analyser cela car de cette manière, nous pouvons analyser un peu l’inhumanité des grandes multinationales. Les populations sont pauvres, mal éduquées et on les habille de casquettes Marlboro et de t-shirts Carlsberg avant de leur donner une éducation correct. Bon, je vais m’arrêter là car je fais du hors-propos et vais me focaliser un peu plus sur les personnages. Nous avons donc des protagonistes avides de billets verts et qui ont une soif d’argent plus grande qu’en Europe. Puis, la quasi-totalité des personnages sont décalés par rapport aux critères de notre société mentalement (et parfois physiquement) parlant. Je ne vais pas vous donner d’exemple du livre pour ne pas en dévoiler un morceau mais imaginez-vous toute une basse-cour de poules. Des centaines et des centaines de poules. Vous y êtes ? Alors maintenant, imaginez que parmi ces poules, vous mettez un zèbre. Cela va faire tâche, les poules le regarderont bizarrement (si elles avaient un plus gros cerveau) et c’est ce qui se passe dans ce livre. Nous n’arrêtons pas de rencontrer des zèbres qui nous sont inconnus dans nos contrées et qui ne nous ressemblent pas dans nos mœurs et cela est juste magnifique !
    Pour terminer, il y a plusieurs émotions qui traversent ce roman et pour lesquels le lecteur est invité à les partager avec les héros. J’ai bien aimé ce mélange de sentiments à travers le récit qui changeait un peu la couleur des lignes. En effet, si une émotion avait une couleur qui lui était attachée, je pense que ce récit deviendrait bien vite coloré. Nous passons de la tristesse au rire en passant par le sérieux et la méfiance. Les sentiments sont vraiment imbriqués l’un dans l’autre par des liens forts, indescriptibles qui permettent ainsi au lecteur de faire la passerelle entre les deux sans se casser la figure. De plus, en arrière-plan, nous avons toujours ce sentiment que nous, lecteurs, sommes des aventuriers qui partent dans une quête dangereuse et les autres émotions découlent de ce sentiment, de cette quête. C’est un peu comme être amoureux. Nous avons en permanence la sensation d’être amoureux, d’aimer quelqu’un et à cause de cela, nous pouvons passer par plusieurs autres émotions telles que la tristesse quand cette personne est malade ou qu’elle dit quelque parole déplaisante sur nous, heureux quand on est avec elle et qu’on lui parle mais également méfiant lorsque l’on se doute de quelque chose.

    En conclusion, j’ai aimé voyagé sur la Marie-Barjo aux côtés d’Haig et de son équipage et je vous recommande ce voyage qu’aucune agence de voyage ne propose.

  • #2

    estelle (dimanche, 24 avril 2016 18:23)

    HAIG mêle suspense et aventure, beauté et noirceur, luxuriance et désespoir. Les personnages sont truculents et décalés. Le périple entrepris par Haig et de sa Marie-Barjo va les conduire inexorablement dans le long tunnel de l’horreur que constitue la remontée du fleuve conduisant aux Monts Rouges et à ses secrets. Une belle plume pour une belle aventure. Bravo Thierry.

  • #3

    Estelle (mercredi, 16 novembre 2016 20:30)

    HAIG, ce n’est pas un roman d’aventures désuet, ce n’est pas un roman d’action bodybuildée, ce n’est pas une histoire de gentils truands ou d’horribles crapules. Non, HAIG, c’est le dépaysement, le combat et les rebondissements, les crapules respectueuses de leur propre code d’honneur et que l’on finit par aimer, les horribles sadiques si noirs qu’ils finissent par nous fasciner. Enfin HAIG, c’est la plume de Thierry Poncet, une plume soignée et raffinée, mais qui ne s’interdit jamais la truculence. J’ai suivi HAIG jusqu’aux Monts rouges et leur secret, je l’ai accompagné avec ses Guerriers perdus. Le 21 novembre prochain, je goûterai avec lui le Sang des Sirènes.